Qui ne rêve pas d’avoir une piscine au milieu de son jardin ? Si le budget le permet, vous pouvez faire construire un espace de baignade près de votre maison pour profiter d’un moment de détente en famille ou entre amis pendant l’été. Toutefois, il faut savoir que l’installation et la construction d’une piscine sont très réglementées. C’est justement notre thème du jour.
Règles obligatoires pour la construction d’une piscine enterrée
Bien que classique, la piscine enterrée reste le roi des bassins privés. La piscine traditionnelle, car elle s’appelle ainsi, est très appréciée pour sa robustesse. Comme elle est enterrée, elle résiste aux agressions extérieures, surtout le modèle en béton. Par contre, sa construction est soumise à des règles strictes.
- Pour une piscine de moins de 10 m², vous n’avez pas besoin de faire une demande auprès des autorités administratives, sauf si le terrain se trouve dans des zones classées ou sauvegardées.
- Si vous envisagez de faire construire une piscine enterrée d’une surface comprise entre 10 et 100 m² avec une profondeur de moins de 1,80 m, vous êtes obligé de faire une déclaration préalable de travaux.
- Un permis de construire est requis pour la construction d’une piscine dont le bassin est supérieur à 100 m². Pour vous aider à trouver des informations immobilières fiables, visitez le revue-fonciere.com.
Formalités à suivre pour l’installation d’une piscine hors-sol
Comme la piscine traditionnelle est destinée à être creusée, elle doit être installée sur un terrain de piscinable. D’où l’idée de la construction d’une piscine hors-sol. En effet, la piscine hors-sol peut être posée à n’importe quel endroit, d’autant plus qu’elle est moins encombrante. Quant à sa réglementation, les règles des piscines hors-sol sont moins contraignantes que celles des modèles enterrés.
Tout d’abord, vous n’avez pas besoin de demander d’aucune autorisation lorsque le bassin est installé de manière provisoire, soit moins de 3 mois dans l’année et que sa superficie est supérieure ou égale à 10 m² et dont la hauteur n’excède pas 60 mètres.
Par contre, si l’installation dépasse les 3 mois dans l’année et que sa superficie oscille entre 10 et 100 m², vous devez cette fois-ci faire une déclaration de travaux. Au-delà de 100 m², un permis de construire est même requis.
Un mot sur les piscines imposables
La piscine est un lieu de détente, un havre de paix à proximité de la maison. Vous n’avez pas besoin de vous déplacer pour assouvir votre passion pour la plongée. Il faut seulement savoir que l’installation d’une piscine dans votre jardin peut influer sur votre imposition.
Comme elle fait partie du bâti annexe de votre logement, elle doit être déclarée aux impôts, et ce, à partir de 3 mois qui suivent la fin des travaux. Cet ouvrage est soumis à la taxe d’habitation. Il se peut aussi que votre piscine tombe sous le calcul de la taxe foncière. C’est le cas d’un bassin qui ne peut pas faire l’objet d’un déplacement sans être détruit : piscines enterrées ou semi-enterrées.